Depuis janvier 2025, les logements classés G ne peuvent plus être proposés à la location. Ce tournant réglementaire confirme l’importance grandissante du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) dans la vie d’un bien immobilier : confort, coût d’usage, mais aussi valeur patrimoniale.
La valeur verte s’impose désormais comme un critère déterminant et rénover son bien, un essentiel : elle influence le prix de vente, la rapidité de transaction et la capacité à louer.
-Les biens classés A ou B, encore rares sur le marché (7,2 % des résidences principales), affichent une attractivité maximale.
Dans l’ancien, la classe C devient la nouvelle référence (25,7 % des résidences principales) : un niveau solide, réaliste et cohérent avec le patrimoine construit avant les normes récentes.
-À l’inverse, les biens classés D ou E perdent en valeur, et les catégories F et G (les passoires énergétiques) cumulent les inconvénients : factures élevées, inconfort, décote, et désormais restrictions de location pour les G.
Pourtant, une rénovation globale peut transformer la situation : passer de G à B est possible, avec un parcours de travaux cohérent, appuyé par des aides conséquentes de l’Anah.
Pour gagner plusieurs classes, l’approche doit être globale et logique. Voici les leviers les plus efficaces.
1. Isoler : c’est la base d’une rénovation performante
La majorité des déperditions provient de l’enveloppe du bâtiment. Une isolation bien pensée réduit la consommation, améliore le confort et permet d’adapter le chauffage sans surdimensionnement.
Les points clés :
- Isolation des combles/toiture
Jusqu’à 30 % des pertes : l’action la plus rentable, quelle que soit la configuration. - Isolation des murs
- ITE (isolation thermique par l’extérieur) : la solution la plus complète pour corriger l’ensemble de l’enveloppe et traiter les ponts thermiques.
- ITI (isolation par l’intérieur) : une alternative efficace lorsque l’ITE n’est pas envisageable.
- Isolation du plancher bas
Souvent oubliée, mais essentielle. Le plancher situé au-dessus d’un espace non chauffé (garage, cave, vide sanitaire, sous-sol) laisse remonter le froid s’il n’est pas isolé.
Une isolation par le dessous limite les pertes, améliore nettement le confort et contribue directement au gain de classe énergétique.
Une isolation cohérente peut à elle seule faire gagner une à deux classes de DPE selon l’état initial du logement.
2. Changer les menuiseries vétustes
Des fenêtres anciennes ou en simple vitrage pénalisent fortement le DPE.
Les menuiseries modernes (PVC, alu ou bois), équipées d’un double vitrage performant (voire triple selon l’exposition), améliorent la performance thermique tout en réduisant les infiltrations d’air parasites.
Points de vigilance :
- une pose rigoureuse pour éviter les ponts thermiques,
- un vitrage adapté à l’orientation (facteur solaire).
3. Moderniser le système de chauffage
Une fois l’isolation traitée, la production de chaleur peut être dimensionnée correctement.
Les solutions courantes :
- Pompe à chaleur air/eau : très performante dans une enveloppe rénovée, largement soutenue par les aides.
- Chaudière gaz à condensation (chauffage central) : efficace si le réseau est déjà présent.
- Poêle à granulés : bon rendement pour les maisons individuelles.
- Régulation intelligente : thermostats programmables, gestion du chauffage par zone.
Important : remplacer un chauffage fioul ou un convecteur électrique ancien fait généralement gagner une à deux classes supplémentaires.
4. Ventiler correctement (VMC)
L’air sain est un critère du DPE.
Une VMC hygroréglable évite l’humidité tout en limitant les pertes de chaleur.
En rénovation complète, une VMC double flux peut offrir des gains supplémentaires en récupérant la chaleur de l’air extrait.
5. Assurer une bonne étanchéité à l’air
L’étanchéité complète les performances de l’isolation.
Les travaux peuvent inclure :
- reprise des jonctions menuiseries/murs,
- traitement des passages de gaines,
- correction des points de fuite identifiés.
Une maison rénovée mais non étanche perdra en performance globale.
6. Viser une rénovation d’ensemble : la clé pour sauter plusieurs classes
C’est la combinaison de ces actions qui assure un gain significatif :
G → E → C → B en fonction de l’ampleur du projet.
Isolation, menuiseries, chauffage moderne, ventilation adaptée… le tout soutenu par les aides financières (Anah, primes énergie, dispositifs spécifiques).
Une rénovation globale offre la meilleure performance, la meilleure durabilité et la meilleure valorisation du bien.
La rénovation énergétique : un DPE gagnant = un confort long-terme
Sur Crozon, Châteaulin, Douarnenez, maisons anciennes en granit, appartements en centre-ville, pavillons des années 70, ou encore nos typiques pentys, améliorer son DPE c’est un gain global en forte hausse pour les biens immobiliers locaux : le Finistère possède un patrimoine varié, parfois très énergivore.
Dans notre région côtière, une rénovation énergétique bien pensée améliore non seulement le DPE, mais surtout le confort réel au quotidien : chaleur stable, réduction de l’humidité, économies durables.
Que ce soit pour habiter, louer, ou revendre dans de bonnes conditions, la montée en performance énergétique est un véritable atout.
Et avec les aides actuelles, c’est le moment idéal pour franchir le cap et redonner tout son potentiel à son logement.
Stéphane Aboké, votre courtier local de La Maison Des Travaux Crozon-Châteaulin-Douarnenez(29) évalue pour vous les meilleures solutions pour rehausser la valeur de votre habitat et lui offrir le confort qu’il mérite et selon les normes en vigueur.
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