Vous possédez une maison de famille en bord de mer ou un refuge au vert que vous aimeriez remettre au goût du jour ? Bonne nouvelle : la rénovation d’une résidence secondaire peut aujourd’hui s’accompagner de soutiens financiers concrets, à condition de bien connaître les leviers existants, parfois méconnus ou réservés aux logements anciens.

Tour d’horizon des aides encore accessibles cet été 2025, mais aussi des exonérations fiscales à activer en cas de rénovation énergétique sérieuse.

2025 : une aide suspendue, mais pas toutes !

Depuis le 23 juin 2025, le gouvernement a décidé de mettre sur pause le volet “rénovation globale” de MaPrimeRénov’, dans le but de revoir le dispositif, qui rouvrira à la mi-septembre, de manière limitée.

Mais que les porteurs de projets se rassurent ! Si vous souhaitez simplement :

  • isoler les combles, changer vos fenêtres, votre chaudière ou encore poser une VMC performante, les aides restent ouvertes tout l’été via ce qu’on appelle les “parcours par gestes”.

Moins ambitieux, certes, mais bien utiles pour amorcer une transition énergétique à votre rythme.

En complément, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) reste une valeur sûre, y compris pour une résidence secondaire, avec un plafond de 30 000 à 50 000 euros selon l’ampleur des travaux, remboursables sans intérêts.

En revanche, depuis juillet, les conditions se sont durcies : il faut désormais prouver un gain énergétique significatif, comme un bond de deux classes au DPE pour les maisons individuelles.

Une exonération de taxe foncière… mais pour les plus anciens.

Saviez-vous qu’il est possible d’être exonéré temporairement de taxe foncière si vous rénovez un bien ancien sur le plan énergétique ? Ce dispositif peu connu pourrait bien faire pencher la balance en faveur d’un chantier ambitieux.

Le principe : si votre résidence secondaire a été construite avant 1989, et que vous engagez au moins 10 000 € de travaux TTC sur une année (hors main-d’œuvre), ou 15 000 € sur trois ans, vous pouvez bénéficier, dans certaines communes, d’une exonération de taxe foncière durant trois ans.

Une vraie bouffée d’air pour les propriétaires qui entament une rénovation sérieuse.

À noter : cette exonération n’est pas systématique. Elle dépend d’une délibération préalable de votre commune, et nécessite une demande formelle à déposer avant le 1er janvier de l’année concernée. Un point à vérifier en amont auprès de votre mairie.

Quels travaux sont concernés ?

Les travaux éligibles aux aides et exonérations sont ceux qui visent à améliorer significativement la performance énergétique du logement. Cela comprend notamment :

  • l’isolation thermique (combles, murs, planchers),
  • le remplacement de simple vitrage par du double ou triple,
  • la pose de pompes à chaleur, de chaudières à très haute performance, ou de VMC double flux,
  • certains travaux annexes liés à la sécurité électrique ou à la ventilation, s’ils accompagnent des rénovations énergétiques.

À noter : ces interventions peuvent bénéficier d’un cumul de financements, notamment les certificats d’économies d’énergie (CEE), l’éco-PTZ et, sous conditions, les aides locales distribuées par certaines régions ou intercommunalités.

L’ancienneté du bien : un critère essentiel

L’âge de votre résidence secondaire est à prendre immédiatement en compte. Selon sa date de construction, son ancienneté est la base qui va déterminer votre accès aux aides et exonérations fiscales.

1/ Si le bien immobilier est antérieur à 1989, vous pourrez bénéficier de l’exonération temporaire de taxe foncière notamment en cas de rénovation énergétique.

2/ En revanche, pour les logements plus récents, aucun dispositif d’exonération fiscale nationale n’est actuellement prévu, même si vous pouvez toujours bénéficier d’un éco-PTZ ou de certaines aides locales.

3/Il est donc stratégique de viser un seuil de dépenses suffisant pour profiter de ces avantages, tout en pensant à optimiser le calendrier des travaux pour respecter les délais de déclaration auprès de l’administration fiscale.

Nos conseils pour mener à bien votre rénovation

Avant de signer l’achat de votre résidence secondaire, respecter quelques étapes clés vous permettra une rénovation aussi économique sur le plan budget que rassurante sur l’accompagnement des travaux :

  • Faire réaliser un audit énergétique, pour cibler les postes à fort potentiel de gain.
  • Se rapprocher d’un conseiller France Rénov’, service public gratuit, ou de votre courtier La Maison Des Travaux afin de vous retrouver dans la jungle des aides.
  • Consulter votre mairie ou communauté de communes pour connaître les éventuelles exonérations locales et les dates de délibération.
  • Conserver toutes les factures et devis (avec mention du matériel, du coût TTC et du gain énergétique estimé).
  • Anticiper le dépôt de votre déclaration d’exonération avant le 1er janvier si vous visez une baisse de votre taxe foncière.

Une rénovation de résidence secondaire en 2025 : plus d’avantages que l’on peut croire !

Rénover sa résidence secondaire en 2025, ce n’est plus seulement une affaire de coup de cœur ou de confort : c’est aussi un investissement intelligent, d’autant plus rentable si la performance énergétique est au rendez-vous.

Si certaines aides sont actuellement suspendues, d’autres restent disponibles, et des dispositifs locaux ou fiscaux peuvent vous permettre de rentabiliser votre chantier bien plus vite que prévu.

Alors avant d’attaquer les enduits ou de casser la vieille chaudière, prenez le temps de poser vos questions aux bons interlocuteurs. Stéphane Aboké et Rose Vignat sont à votre écoute :

Prenez rendez-vous avec vos courtiers de La Maison Des Travaux Crozon pour un accompagnement ciblé et une sélection d’artisans chevronnés : un gage de réussite pour votre projet de rénovation de résidence secondaire sur Crozon, Châteaulin ou Douarnenez (29).

 Vous pourriez bien découvrir que votre celle-ci  vaut plus qu’un coup de neuf :

une belle économie… et un confort Vert non négligeable !

 

Crédits photos Hoomy & création IA