Marquise ou auvent : sa vocation première est de protéger la porte d’entrée et celui qui la franchit des intempéries. Mais, la marquise, pour sa part, a aussi des fonctions plus esthétiques :

  • Elle personnalise la façade et lui donne du caractère

Marquise : féminin de marquis : non !

La marquise qui va couronner votre porte d’entrée n’est pas le féminin de marquis, le titre de noblesse.

A l’origine, le terme « marquise » désigne un auvent, simple pièce de toile tendue devant l’entrée d’une tente ou d’une construction, dans le but de la protéger du soleil ou de la pluie.

Le mot proviendrait du bas latin « marca » qui signifie « borne, limite ».

De fait, la marquise se tient à la limite de l’intérieur et de l’extérieur de l’habitat.

Marquise ou auvent ?

On les confond souvent, tant ils sont voisins en termes de protection.

  • Un auvent est un petit toit pentu, en saillie, couvert d’ardoises ou de tuiles, tandis que la marquise est une avancée vitrée, transparente, portée par une structure en fer, en aluminium ou en résine.

Sa physionomie est ainsi allégée, et elle protège plus de la pluie que du soleil.

Pour une protection contre le vent, un petit élément latéral peut lui être associé.

De la maison bourgeoise du siècle passé au pavillon contemporain, en passant par un château, une maison de maître, la longère, une ancienne grange, un penty, les marquises s’adaptent à tous les styles.

Comme pour tous travaux de modifications de façade, la pose d’une marquise est soumise à autorisation préalable à demander en mairie ; l’urbanisme se réservant le droit de refuser des compositions fantaisistes dans une zone classée.

Le style rétro

Afin que la marquise s’adapte harmonieusement à un bâti ancien, mieux vaut recourir à des matériaux traditionnels nobles :

  • Le fer forgé, l’acier traité anticorrosion et le verre armé grandes ou petites mailles.

Les structures de soutien, appelées consoles, peuvent évoquer des décors à base de volutes, ou toute autre forme géométrique en accord avec les éléments de composition de la façade.

 Différents genres cohabitent, chacun ayant son code : Art nouveau, Art déco…

Mieux vaut consulter un architecte et un ferronnier pour dessiner l’ouvrage, en accord avec l’histoire de la construction. 

Style modernes et contemporains

Si la variété des marquises rétro réside dans les formes ouvragées données à leurs consoles, pour les marquises modernes et contemporaines, elle tient à la diversité des matériaux de leur structure :

  • Acier, aluminium, Inox, polymère, PVC

et de leur couverture :

  • Verre, polycarbonate, plexyglas…

Différents modèles existent, qui s’adaptent aux proportions de la façade et de sa porte d’entrée :

  • Avec toiture rectangulaire, carré, en éventail ou en demi-cercle, plat ou bombé.

Sur une façade contemporaine, mieux vaut tendre vers la sobriété, avec une armature discrète, qui donne l’impression que la marquise lévite.

Seuls, ses dimensions et son galbe influent sur la protection contre la pluie.

Une couverture plate sera moins protectrice qu’un recouvrement courbe.

Difficultés d’installation de la marquise

Certaines contraintes techniques dictent le choix de la marquise, à commencer par ;

  • les dimensions de la porte.

La protection doit être également légèrement plus large que le passage pour déborder de chaque côté.

Elle peut aussi être amenée à couvrir une portion beaucoup plus large de la façade si celle-ci est flanquée d’une terrasse, par exemple.

Le système de fixation soit également être pris en compte. Sa capacité de portance sera adaptée au poids de la marquise, au matériau de façade (pierre, briques…) et à son exposition au vent.

Dans certains cas, quand le poids de la marquise est important et que la façade est fragile ou très exposée au vent, l’ajout de poteaux sera obligatoire.

Marquise, toiture et chéneau

Le sens de la pente de la marquise détermine celui de l’évacuation des eaux de pluie.

Certaines marquises ont une pente orientée vers l’arrière – on parle ici de marquise en forme de coquille Saint-Jacques -, qui nécessite l’intégration d’un chéneau raccordé à une descente de gouttière.

Certains modèles présentent des petits chéneaux latéraux, qui peuvent être raccordés à un système d’évacuation en toiture, ou encore à une chaîne en acier le long de laquelle la pluie va s’écouler.

Dans le cas d’un modèle sans évacuation, mieux vaut prévoir un sol perméable qui ne fait pas d’éclaboussures, par exemple un sol en gravier.

Le nettoyage de la marquise

Afin que la corrosion ne s’insinue pas dans l’armature de la marquise, il convient de la nettoyer :

  •  une fois par an, par beau temps, avec une solution d’eau légèrement savonneuse peu abrasive.

Dans le cas de lichen incrusté, un produit anti-mousse viendra à bout des souches qui se seront installées dans les rainures.

Pour plus de sécurité, il est indispensable d’utiliser une perche télescopique pour la dernière phase du décrassage, et de rincer à l’aide d’un tuyau d’arrose depuis le sol.

Une marquise : combien çà coute ?

Les modèles d’entrée de gamme commencent à partir de :

  • 50 €, un prix qui peut aller jusqu’à 5.000 € pour une marquise sur mesure réalisée par un ferronnier.

Le prix de la pose dépend des difficultés techniques, mais pour une installation standard, il faut compter entre 100 et 250 €.

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