Si le parquet, massif ou contrecollé, fait en retour en force dans nos intérieurs et séduit, c’est grâce à des labels plus spécifiques et des essences d’origine encadrées qui rassurent le grand public.

Les outrances des années 1990 sont derrière nous, avec les essences exotiques à fort impact carbone lié au transport et des teintes trop rouges qui heurtent le regard des années 2020.

La confiance revenue est due, en grande partie, à la sélection d’essences de bois affichées en toute clarté avec les labels PEFC et FSC. Cet engouement pour les essences locales profite aux forêts françaises et européennes.  

1/Choisir son essence de parquet

Les résineux - pins, Douglas, sapins, épicéas, mélèzes - restent plébiscités en emboîtement-languette.

Une configuration idéale quand il faut prévoir un isolant sous le parquet, ou coller en plein sur une dalle ou une chape.

Parmi les feuillus – érable, frêne, bouleau, hêtre – c’est le chêne qui reste grand favori parmi les essences claires.

2/Le chêne pour un parquet

Le chêne domine le marché des essences bois européennes dédiées au parquet, tant en massif qu’en contrecollé.

Il bénéficie d’une large palette de finitions teintées et peut concurrencer les bois exotiques, même si la tendance actuelle s’oriente vers un parquet naturel, les finitions brutes, et les teintes nudes. Le classique « chêne doré » reste indétrônable. Les tonalités légèrement grisées, blanchies ou brunes trouvent leur place dans des intérieurs contemporains au détriment des teintes très foncées ou très vives.  

3/Le choix des lames

En rénovation, avec une épaisseur minimale de 11 mm et une structure stable garantie grâce au label « parquets de France », on obtient des lames très larges et longues, adaptées pour de grandes pièces.

Pour un style plus classique, proche du parquet massif, on peut opter pour des lames étroites qui trouvent leur place dans des pièces longues, tels des couloirs.

La règle du sens de la pose veut que les longueurs de lames soient perpendiculaires à la façade éclairée de la pièce.

Pour agrandir une pièce, les lames se posent en parallèle au plus petit côté.

Dans une pièce étroite, on installera les lames dans le sens de la marche.

4/Le parquet cloué : la technique à l’ancienne

Le parquet cloué reste l’apanage des demeures de caractère où il n’est pas question de le remplacer par un contrecollé.

Pour être posé «  à l’ancienne », il doit être cloué sur lambourdes ou directement sur solives dans les pièces à l’étage.

Son épaisseur varie entre 20 et 23 mm afin d’éviter les dommages du marteau. Mais avec l’arrivée des finitions d’usine, les fabricants et scieries proposent des épaisseurs autour de 14 mm. Grâce à cette hauteur réduite, le parquet massif peut aussi se poser, collé en plein, comme le parquet contrecollé, sur une dalle ou sur une chape avec ragréage.

Une adaptation bienvenue en rénovation, surtout pour éviter la propagation des sons.

5/Le parquet collé : le plein d’avantages

Grâce aux nouvelles colles de type MS (silicone modifiée) polymère, polyvalentes, sans solvants et inodores, les plans d’encollage sont aujourd’hui de premier ordre, que ce soit pour du parquet contrecollé, contrecollé avec clic, ou du parquet massif.

Une fois cette dernière mise sur le support, il faut appliquer une sous-couche acoustique de bonne qualité. L’idéal étant la combinaison mixte : liège/caoutchouc.

La colle choisie pour le support sera ensuite utilisée pour poser le parquet et obtenir une épaisseur totale de 18 à 20 mm tout compris.

6/Le parquet en pose flottante

En rénovation, la pose flottante est attractive pour du contrecollé : il suffit de clipser les lames entre elles grâce aux rainures et languettes, ou de les coller les unes aux autres pour couvrir un ancien parquet, une moquette, ou un carrelage, sans avoir besoin de les retirer.

Mais le nouveau revêtement ne sera pas solidaire du support.

Une sous-couche de bonne tenue est indispensable pour éviter que les bruits sur le sol ne se propagent.

Cette technique est à proscrire pour du parquet massif : la matière étant vivante elle est sensible aux variations hygrométriques. Et les lames, à terme, risquent de se chevaucher ou de se fendiller.

7/Quelles finitions adopter pour un parquet massif ?

Le choix de la finition dépend du parquet.

Les massifs peuvent être posés bruts. Ils seront ensuite traités par un parqueteur Sans finition – le bois étant poreux -, il va se tacher.

Si la patine obtenue est intéressante pour les amateurs de pureté du matériau, l’entretien reste compliqué. Néanmoins, faire poser un parquet brut représente un intérêt non négligeable : le choix de la teinte à façon, réalisée sur le chantier.

Les parquets massifs sont le plus souvent huilés : d’une part parce que le process industriel pour vernir les parquets massifs reste onéreux et peu répandu ; d’autre part, les propriétaires eux-mêmes préfèrent le parquet avec finition huilée plutôt que vernie.

8/Quelles finitions pour un parquet contrecollé ?

Le parquet contrecollé est symbole de simplicité, lorsqu’on arrive au stade de la finition :

Acheté à 80% en finition vernie, il s’entretient facilement. En outre, il se dégrade moins qu’un parquet huilé. Cependant, revers de la médaille : attention aux rayures et salissures ! Du fait même de sa dureté, le vernis est plus difficile à rénover, à moins de le poncer.

Si un parquet de maison est exposé au sable, en région côtière, il faut privilégier un vernis extramat qui masquera les rayures, et brossé, car cette même finition les rend moins visibles.

A l’opposé, attention au vernis satiné lisse qui ne supporte pas les rayures.

Enfin, si l’entretien reste indispensable pour un parquet contrecollé huilé, celui-ci offre l’avantage de pouvoir être rénové : S’il peut être plus fragile qu’un vernis à l’abrasion, il suffit d’un bon nettoyage à l’aspirateur et au chiffon humide, puis d’appliquer une nouvelle couche d’huile – similaire à l’huile d’origine – pour qu’il retrouve son lustre.

Verni ou huilé, tout dépend des contraintes que l’on est prêt à accepter et du type d’habitat.

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