Changer ses fenêtres en 2023 permet de gagner en confort et en élégance tout en réalisant des économies d’énergie.

Désormais, le remplacement de fenêtres des années 1980 par des modèles actuels à double vitrage permet d’économiser quelques 23 KWh/m²/an, et même, 50 KWh/m²/an pour des fenêtres datant d’avant 1975.

Une mise en œuvre indispensable pour prétendre à de hauts niveaux de performance énergétique tels que THPE ou BBC Rénovation.

Si le logement est situé dans une zone urbaine à fort trafic routier ou à proximité d’un aéroport, il est, en outre, conseillé d’opter pour des menuiseries avec isolation acoustique renforcée portant le label Acotherm.

1/Opter pour des baies fines et XXL

Aujourd’hui on attend d’une menuiserie qu’elle s’intègre avec discrétion dans le logement, grâce à des profilés fins.

Pour obtenir le plus grand clair de vitrage possible, l’idéal est de choisir une fenêtre à ouvrant caché : l’ouvrant (partie mobile) vient se positionner derrière le dormant (partie fixe), ce qui permet d’obtenir une plus grande surface vitrée pour une même taille de fenêtre.

En rénovation, pour conserver une surface identique à celle de l’ancienne fenêtre, on privilégie la pose en feuillure (dépose totale de l’ancienne fenêtre et pose d’une nouvelle) : le dormant de la fenêtre est posé dans la feuillure de l’ancien mur ; ce qui permet finition et étanchéité parfaites. En revanche, des travaux de maçonnerie s’avèreront nécessaires si la feuillure doit être agrandie pour permettre la pose de volets roulants.

En neuf, la tendance minimaliste est très recherchée, boostée par le marché des fenêtres en alu, dont les profilés sobres et fins s’accordent avec l’esthétique des maisons contemporaines.

Grâce aux conseils d’un expert local, on choisira toutefois, des baies vitrées capables de résister aux grands vents et aux fortes pluies, couvertes par la garantie décennale.

Réputé pour sa rigidité, l’aluminium est souvent le choix numéro un des architectes en construction neuve, mais également, de plus en plus souvent, en rénovation.

2/Les baies vitrées à galandage

Discrétion et gain de place sont les maîtres mots qui caractérisent les baies vitrées à galandage. Elles offrent une esthétique moderne avec une plus-value à une maison lors de la revente.

Son concept ?

Les vantaux glissent à l’intérieur du mur ( ou des murs, s’ils coulissent de chaque côté)et viennent se placer dans un caisson placé dans le doublage, là où devrait se trouver l’isolation. Le caisson de refoulement doit donc être déjà isolé, sans pont thermique, et complètement étanche à l’air. Les matériaux fins et denses, sont fixés en usine sur le caisson et l’ensemble se pose en une seule fois.

La fenêtre à galandage profite donc, tout à la fois, d’une bonne isolation et d’une pose simplifiée.

Dans la mesure où le vantail coulisse à l’intérieur du doublage, une fenêtre ou une baie à galandage ne peut s’installer que dans un logement pourvu d’une isolation intérieure.

3/Baie, fenêtre à seuil affleurant ou plat

La tendance est de plus en plus axée sur des seuils encastrés, qui offrent un passage plat, au même niveau à l’intérieur comme à l’extérieur.

Outre leur intérêt esthétique, ils sont plus intéressants pour les personnes à mobilités réduite (PMR) et pour les jeunes enfants.

Cependant, à moins que la traverse soit prolongée par une terrasse en pente ou une terrasse couverte, il n’est pas conseillé d’encastrer totalement la traverse basse, car des problèmes d’étanchéité peuvent se poser.

Réaliser un encastrement nécessite des travaux de maçonnerie à prévoir généralement au moment de la construction de la maison.

En rénovation, on optera plutôt pour un seul PMR, version spécifique de la traverse basse.

4/Fenêtres et baies d’angle

Très modernes, et de plus en plus plébiscitées, les fenêtres et baies d’angle assurent une grande lumière naturelle pendant une plus longue période de la journée puisqu’elles offrent une double orientation.

Se surcroît, elles agrandissent visuellement la pièce, faisant entrer l’extérieur à l’intérieur.

Plus chères que les structures traditionnelles, elles nécessitent de préparer le linteau (support du haut) et de renforcer le plafond. Elles doivent être très résistantes, car leur forme les rend davantage sensible au vent (flèche ou meurtrière horizontale, verticale). Autre point important : les volets doivent être fabriqués sur mesure et plus difficiles à installer.

Les fenêtres d’angle existent avec ou sans montant, en version ouvrable ou fixe (moins onéreuse).

Une solution abordable consiste à installer deux fenêtres en angle avec un pilier béton ou un connecteur en angle.

Beaucoup plus spectaculaires, mais aussi, plus techniques, les vraies fenêtres d’angle (avec vitres fixes collées en coin) ou encore les baies coulissantes HST (avec système levant-coulissant), dont les ouvrants viennent se toucher au bout de l’angle. Décoratives, elles offrent un effet panoramique remarquable dans un bel environnement naturel.

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