On ne fait pas feu de tout bois : formule à prendre au pied de la lettre lorsqu’il est question de chauffage à granulés.

Ce qui peut paraît évident pour une qualité de bûches, l’est tout autant lorsqu’on chauffe son poêle, sa chaudière ou sa cheminée avec des granulés : leur composition doit être identifiable et qualitative…sous peine d’endommager l’insert, les matériaux et les conduits d’évacuation.

1/Granulés de qualité pour appareil de qualité

S’il est dommageable pour son véhicule de se tromper de carburant, il en est de même pour emmagasiner le type de granulé approprié dans son équipement de chauffage.

Quel que soit l’appareil – cheminée avec insert, poêle d’appoint ou poêle canalisable, chaudière et cuisinière - . celui-ci est conçu et mis à la vente dans des conditions idéales pour des combustibles précis.

Un granulé/pellet bas de gamme dans un appareil de pointe peut rapidement lui faire perdre de son efficacité de chauffe, et compromettre la fiabilité de l’équipement, des relais d’évacuation et, in fine, la sécurité des occupants.

 

2/Faire le bon choix de granulés : comment s’y retrouver ?

D’ores et déjà, privilégier des granulés en sacs, où l’identification de la provenance est clairement indiquée, se fier aux certifications indiquées en matière de qualité du granulé, démarche impossible lors d’un choix en vrac :

-NF biocombustibles solides granulés

-DIN Plus

-EN Plus

 

Ces labels français, allemand et européen sont un gage de sécurité autant que de qualité selon l’appareil.

Privilégier en matière de qualité de granulé :

-un taux d’humidité faible (inférieur à 10%)

-des granulés issus d’essences résineuses (pin, sapin, épicéa, mélèze…), au pouvoir calorifique supérieur aux feuillus (chêne, frêne, châtaignier, acacia…), les feuillus pouvant contenir de la colle ou des adjuvants chimiques pour être compactés,

-la dimension de granulé ( de 6 mm de diamètre à 3 ou 4 cm de longueur) doit être adaptée à votre appareil de chauffage bois.

-l’indication du PCI (kWh/t) (pouvoir calorifique) du granulé : le bonne moyenne de combustion se situe autour de 4,9 kWh/kg et peut atteindre  jusqu’à 5,4 kWh/kg pour une qualité de granulés supérieure.

Plus le PCI affiché sera élevé moins l’on aura besoin de recharger le combustible.

Pour ce qui concerne l’appareil à alimenter, le choix du granulé n’est pas anodin

Le respect total de certaines règles, notamment pour l’alimentation de chaudière bois ou de poêle canalisable, passe, le plus souvent, par l’automatisation de la recharge : le granulé doit donc être soigneusement sélectionné pour une circulation fluide assimilable à du gaz ou du fioul, éléments liquides.

La qualité du granulé pour un fonctionnement régulier et sans bouchon bloquant l’alimentation en cours de combustion, passe par un critère de sélection de granulé aux forme, taille et dureté précises.

 

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